Le Ministère de la Défense implique les usagers du camp de Roc Noir à Chambéry

Dans ce CPE, c’est l’opérateur qui a en charge les principales actions de communication. Les usagers ont été informés dès le début du projet. Pendant les travaux notamment, des informations sur les objectifs et les raisons d’engager ces travaux ont été diffusées sous forme d’affiches sur le site. Le message a également été transmis par le commandement.

En période de chauffe, un affichage des consommations et de la production d’énergies renouvelables dans les bâtiments, combiné à des informations météorologiques (dont l’intérêt est élevé pour les chasseurs alpins qui occupent le bâtiment) est proposé dans les lieux de passage, comme la cantine. En complément, une réunion avec les représentants des occupants (membres du commandement) est organisée tous les mois. Elle permet de faire le point sur les mesures à prendre, de mettre à jour la situation de référence, et de réaliser les revues énergétiques en début et fin de période de chauffe. Ce comité d’usagers participe ainsi aux réunions de suivi du contrat.

Le CPE a été un tremplin pour la mise en place d’une démarche ISO 50001de « Management de l’énergie » (SMé), qui associe utilisateurs, exploitant technique et commandement, véritable outil de contrôle du CPE. La démarche est ainsi formalisée et implique une « revue de direction » qui engage toutes les parties.

Enfin, un système de tickets informatiques entre les occupants et l’opérateur est en place en cas de problème détecté par les usagers. Le délai d’intervention est très court car l’opérateur a des pénalités sur les temps de réponse.

Ces actions ont permis d’ajuster certains paramètres de confort. Par exemple, suite au retour des occupants, il a été décidé de décaler les horaires des plages d’occupation, correspondant aux températures de consigne, d’une heure plus tôt le matin et une heure plus tard le soir, améliorant ainsi le confort thermique des locaux. De même, certains employés administratifs ont exprimé leur souhait de revoir à la hausse la valeur de la température de consigne (19°C), ce qui a amené l’opérateur, pour certaines zones, à monter la température d’un à deux degrés.